Lecture à Dynamo

Affiche de l'événement
Mercredi, 16 Mars, 2022 - 18:00

Le théâtre de la Manufacture travaille sur le projet Quartiers Libres, une grande enquête menée auprès des travailleurs de différents secteurs. Chaque semestre, une enquête, en lien avec le monde du travail.
Précaires ou non, chômeurs ou non, habitants de la ville ou de sa périphérie, le théâtre dialogue avec ceux qui vivent les modifications du travail, ils ont inspiré la rédaction de plusieurs textes qui constituent une fresque théâtrale, mise en scène par Julia Vidit.

En janvier 2022 ils ont réalisé une enquête sur les travailleurs « Uber » et les conditions précaires qu’ils vivent. Ils souhaitent que les habitants de manière générale, puissent entendre ce récit.
C’est dans ce cadre que Dynamo est sollicité pour accueillir la lecture du texte The winner takes all (je disparais) par Aurélien Labruyère et écrit par Guillaume Cayet, à l’atelier Dynamo, le mercredi 16 mars à 18h00.

Inscriptions à Dynamo ou au théâtre de la Manufacture par téléphone. Entrée libre mais places limitées.

Commentaires

En janvier dernier, l’auteur Guillaume Cayet et le comédien Aurélien Labruyère sont parti à la rencontre des Uber travailleurs, qui sillonnent la Métropole à vélo pour nous livrer à toute heure. Qu'est-ce que l’ubérisation du monde du travail produit dans le rapport entre le salarié et son emploi? Sur ses conditions de travail? Un rapport jetable, rapide, efficace, pas cher? Un rapport néo-libéral dialoguant parfaitement avec notre société de la vitesse, de l’abondance, et du toujours plus vite? De ces rencontres, Guillaume Cayet a écrit The winner takes all (je disparais). The winner takes all (je disparais) est une fable kilométrique. L'histoire d’un homme, livreur à vélo, de son premier jour de travail avec l'application à son dernier. Par son histoire, c'est aussi le récit panoramique de tous ces petits bonhommes verts qui arpentent nos villes que nous raconte ce livreur. TWTA (je disparais), c'est aussi une histoire du travail à l'aune de la révolution numérique et de la « «réinvention » de modèles sociaux hérités de l’époque proto-industrielle. C'est aussi la tentative une nouvelle fois d'écrire par la forme et le fond une chronique poétique et populaire.